Ni vus, ni connus, mais reconnus !
80% des handicaps sont invisibles ! Maladies invalidantes, troubles psychiques, troubles musculo squelettiques, … autant de handicaps invisibles qui ne sont pas sans conséquence sur la vie au travail des personnes concernées.
On parle de handicap au travail dès lors qu’un problème de santé impacte de manière significative et durable la vie au travail du salarié concerné. Une personne diabétique peut ressentir des difficultés sur son poste de travail (fatigue, déficience visuelle, besoin de faire des piqûres plusieurs fois par jour, risque de crise ...).
Seulement 40% des collaborateurs reprendront leur activité professionnelle. Les lombalgies représentent la première cause d’invalidité au travail chez les moins de 45 ans. Leur fréquence augmente avec l’âge, jusqu’à un pic situé vers 45-50 ans.
Chaque aménagement est mis en place suite à une préconisation du médecin du travail. Plusieurs préconisations peuvent être faites pour une même pathologie.
Une personne touchée par une déficience auditive peut se sentir isolée si elle n'est pas face à la porte et aux passages: elle ne verra pas les échanges de ses collègues par exemple.
Une personne porteuse d'une déficience psychique peut avoir besoin d'arriver et partir plus tôt afin d'éviter les heures de pointes dans les transports en commun car la foule peut être source d'angoisse et peut déclencher une crise.
Une personne touchée par une Sclérose en Plaques (SEP) peut avoir besoin d'une place de parking proche de l'entrée du bâtiment pour éviter la station debout prolongée (marche).
Une personne touchée par des troubles musculosquelettiques peut obtenir du matériel adapté pour pallier les douleurs musculaires quotidiennes.
L'ensemble des ces affirmations sont vraies. Les répercussions du handicap invisible sont souvent:
- surestimées: on pense que la personne ne peut rien faire.
- sous-estimées: on pense que la personne simule.
- minimisées: parce que les symptômes ne sont pas spectaculaires, on pense qu'ils ne sont pas graves.
3% ! Contrairement aux idées reçues, peu de personnes ont un handicap visible et sont en fauteuil roulant. Nous pouvons penser à tort que seules les personnes en fauteuil roulant peuvent bénéficier d'une carte de stationnement. Or la carte de stationnement prioritaire peut être attribuée à toute personne dont le handicap :
* réduit de manière importante et durable sa capacité et son autonomie de déplacement à pied.
* impose la présence d'une tierce personne pour l'aider dans tous ses déplacements (par exemple, personne atteinte d'une déficience sensorielle ou mentale).
En France, 6 millions de personnes sont concernées par une déficience auditive et 200 000 personnes sont sourdes. Cette déficience n'est pas toujours visible (pas de prothèse auditive ou cachée par les cheveux) en revanche les conséquences peuvent être visibles (incompréhension des consignes, difficulté relationnelle avec les collègues).
La cécité est le seul handicap visible. Les handicaps invisibles se retrouvent parmi de nombreuses familles de handicaps: maladies invalidantes, handicap psychique, handicap moteur, trouble cognitif, handicap sensoriel …
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